Dédiée à la mémoire de Bruno Maderna,
<Mobile 2> a été écrite à l'intention du Quatuor de percussions de Paris. C'est une commande de Radio France.
Un clavier en bois, un clavier en métal, une timbale à pédale, trois ou quatre instruments à peaus, deux ou trois instruments métalliques (cymbales, gong), et quelques accessoires (tels que fouets, blocks, chimes, enclume, réco, clochette, etc...) sont attribués à chacun des percussionistes.
L' œuvre se compose de trois séquences utilisant principalement les instruments par famille : les claviers (séq. 2), les timbales (séq. 3), les peaux (séq. 4) et d'une séquence utilisant tous les instruments (séq. 1).
Introduction : Accessoires. Tensions dramatiques irrégulières.
1re séquence : Tous les instruments. Les couleurs des timbres de chaque instrument sont en mouvement sur un rythme haché et saccadé. <Dislocation et émiettement>.
2e séquence : Claviers en bois puis en métal. Entrées successives. Thématique sérielle. Mobilité complète entre chaque partie. Jeux en inter-action.
3e séquence : Timbales. Rythmique collective régulière par rapport à une thématique syncopée. Ponctuations aux cymbales, gongs et tams-tams. Dislocation comme dans la séquence 1 mais développée au gré des instrumentistes.
4e séquence : Peaux et accessoires. Il y a cinq <continuités> et vingt <événements>. On joue la première continuité (durée mobile) en tant qu'élément de base. Les quatre premiers <événements> stricts et différents s'intercalent dans cette continuité. Après le quatrième événement, on passe à la deuxième continuité dans laqualle s'intercalent quatre nouveaux événements et ainsi de suite.
Conclusion : Caisses-claires. Élément rythmique de la troisième séquence.
[ Yves Prin ] |