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I. El Infierno
Mientras mudaba de color el rio,
inclinada en las hojas el cuadeno,
entrevi los abismos del infierno
en la claridad tibia del estio.
Entrevi del infierno el fuego, el frio,
las vaiedades del dolor eterno
y como estatuas tristes del invierno
los ademanes de mi amor sombrio.
El lugubre jardin en el rumor
de los follajes, me inspiraba horror.
En los frutos dorados de una planta
se ocultaban hypocritos gusanos.
¡ Ah como acariciaba con sus manos
para matarme, el viento, mi garganta ! |
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I. L'Enfer
Alors que le fleuve changeait de couleur,
penchée sur les feuilles du cahier,
j'entrevis les abîmes de l'enfer
dans la clarté tiède de l'été.
J'entrevis de l'enfer, le feu, le froid,
les variétés de la douleur éternelle
et comme de tristes statues de l'hiver,
les attitudes de mon amour sombre.
Le lugubre jardin dans la rumeur
des feuillages me remplissait d'horreur.
Dans les fruits d'or d'une plante
des vermisseaux imposteurs se cachaient.
¡ Ah, comme les mains du vent
caressaient ma gorge pour me tuer ! |
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